Le cyberharcèlement consiste à utiliser une image, une vidéo ou de n’importe quel support numérique pour être publié sur les les réseaux sociaux afin de porter préjudice à la victime. La propagation se fait de façon non controlée et extrêmement rapide compte tenu de la technologie et du nombre de personnes (COMPLICES) qui vont regarder, liker, partager …
Et face à la puissance de la technologie le harceleur va manquer de contenu pour nuire à sa/ses victimes… Hors s’il veut conserver son statut de harceleur, bourreau, il va devoir « être alimenter ». Don’t feed the troll ! Les mentalités avancent sur le fait de ne pas devenir complice ni « alimenter » ces trolls.
Et c’est là que le harceleur va utiliser la méthode de sextorsion.
Le phénomène de sextorsion consiste en l’extorsion via internet de faveurs sexuelles ou d’autres faveurs. Le harceleur en ligne (cyberharceleur) se fait passer pour (le plus souvent) une fille de l’âge d’une victime qu’elle contacte sur les réseaux sociaux ou le chat d’un jeu. Il va chercher les faiblesses de la victime et attaquer.
Le « sextorqueur » va très vitre convaincre la victime d’échanger des images sexuelles et c’est souvent eux qui lancent le bal en leur transmettant une photo à caractère sexuel. La cible lui enverra alors une photo ou une vidéo à caractère sexuel, parfois la victime se fera enregistrer à son insu. A présent le cyberharceleur a un moyen de pression, de chantage.
Le cyberharceleur exigera d’autres photos et vidéos à caractère sexuel. Si la victime est un garçon, il exigera plutôt de l’argent. Si la victime refuse, le cyberharceleur cherchera à l’intimider en menaçant de publier ses images en ligne ou de les transmettre directement à ses amis ou à sa famille.
Que faire quand on se fait piéger par un sextorqueur ?
- Conserve les preuves
- ne communique plus d’aucune façon avec le harceleur
- va chercher de l’aide et fais un signalement, préviens un adulte capable d’aider.
Ne reste pas seul ! Nous pouvons t’aider